Il y a deux cent ans, une révolte éclatait à Madrid contre l'occupation française, motivée par le blocus. L'Espagne constituait en effet avec le Portugal une pièce essentielle dans ce blocus mené par Napoléon contre l'Angleterre. Celui-ci a besoin d'être sûr de l'Espagne et de son roi. Mais les afrancesados (partisans des Français) ne constituent pas la majorité de la population espagnole comme le révèle la révolte du 2 mai. Elle éclate alors que Napoléon a convoqué le roi et son fils à Bayonne. Le soulèvement de Madrid, où la population s'en prend aux Mamelouks de Murat, est le prélude à une véritable guerre d'indépendance. Les troupes de Napoléon connaissent à Bailen, en juillet 1808, leur première défaite terrestre.
A partir de 1808, l'Empereur ne se contente plus seulement de se mêler des affaires espagnoles, il désigne comme roi son propre frère Joseph. Celui-ci doit affronter une guérilla incessante jusqu'en 1814.
Le 2 mai est donc devenue une date mythique pour les Espagnols en général et les Madrilènes en particulier. Aujourd'hui encore, cette date est célébrée par des fêtes dans les quartiers de la capitale. C'est encore plus vrai cette année avec le bicentenaire.
A partir de 1808, l'Empereur ne se contente plus seulement de se mêler des affaires espagnoles, il désigne comme roi son propre frère Joseph. Celui-ci doit affronter une guérilla incessante jusqu'en 1814.
Le 2 mai est donc devenue une date mythique pour les Espagnols en général et les Madrilènes en particulier. Aujourd'hui encore, cette date est célébrée par des fêtes dans les quartiers de la capitale. C'est encore plus vrai cette année avec le bicentenaire.
Le peintre Goya, un temps séduit par la volonté de réforme des Français, a brillamment réussi, par deux de ses toiles les plus connues, a regagner les faveurs du roi FerdinandVII une fois celui-ci revenu sur le trône en 1814. C'est donc en 1814 qu'il réalise ce diptyque sur le soulèvement de Madrid et la répression qui a suivi. C'est une peinture romantique, en rupture avec l'art néoclassique sur le sujet comme sur la forme. Goya y peint la lutte pour la liberté, thème romantique par excellence, également cher à Delacroix. Le dessin est délibérément imprécis.
Vous pouvez en apprendre plus sur le deuxième tableau et faire des zooms. Le tres de mayo a inspiré Manet et Picasso. Voyez le résultat ici.
Vous pouvez en apprendre plus sur le deuxième tableau et faire des zooms. Le tres de mayo a inspiré Manet et Picasso. Voyez le résultat ici.
En savoir plus sur le bicentenaire de ce soulèvement en Espagne.
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